Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?
Bonjour, je suis Virginie, une des deux assistantes de parcours du Réseau DIANE. Je suis infirmière de métier et j’ai un mi-temps maintenant au Réseau DIANE et un mi-temps à la Polyclinique du Grand Sud en tant qu’infirmière.
Quelle est ta fonction au sein de la structure ?
Je suis assistante de parcours. Ça veut dire que je suis en relation directe avec les patientes, je les oriente, je les conseille, je réponds à leurs questions durant leurs parcours de soins pour qu’elles soient le plus sereine possible. Je leur fais aussi découvrir les soins de support qui vont les aider à traverser ce parcours.
Est-ce que tu peux présenter en quelques mots le Réseau DIANE ?
Le Réseau DIANE, c’est une association qui a été créée par les professionnels libéraux de Nîmes pour accompagner et structurer les accompagnements des patientes qui ont un cancer du sein, du début du diagnostic jusqu’à la fin des traitements et sur différents plans : psychologique, social, et surtout médical.
Quel est ton parcours scolaire ?
Mon parcours scolaire : j’ai eu un bac scientifique, j’ai ensuite fait l’école d’infirmière, qui durait trois ans et demi à l’époque. J’ai travaillé à la Polyclinique du Grand Sud depuis 17 ans, depuis que j’ai mon diplôme d’infirmière. En 2019, j’ai pris ce poste-là à mi-temps, pour le réseau et je me suis formée pour faire des consultations d’annonces.
Peux-tu nous raconter ta journée type ?
Au Réseau DIANE, je suis là le mardi toute la journée. Notre bureau est à l’Institut de Cancérologie du Gard. Pendant la journée, je passe des appels pour prendre des nouvelles des patientes et savoir comment elles vivent leur traitement. Le bureau est aussi ouvert, donc je peux les recevoir en présentiel.
Avec qui travailles-tu au quotidien ?
Je travaille avec les patientes, avec les chirurgiens de la polyclinique, les oncologues, les radiothérapeutes, avec qui je discute des besoins particuliers de certaines patientes.
Je travaille aussi avec Yolande. On est deux assistantes de parcours au Réseau DIANE. On se voit seulement les mercredis.
Pourquoi as-tu choisi ce métier ?
Parce que je me suis aperçue que l’accompagnement était primordial. Traiter, c’est bien, mais accompagner tout ce qui peut être autour du traitement, c’est mieux. Cela permet aux patientes de ne pas se sentir seules et de se tourner vers nous pour être conseillées et orientées.
Le mi-temps, c’était compliqué, mais c’était un choix d’établissement. Au départ, le réseau regroupait deux cliniques chirurgicales de Nîmes. Maintenant, on est toutes les deux du même établissement. C’est mieux, car on n’est pas seules, et j’ai aussi un rôle important en tant qu’infirmière à la clinique.
Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ?
La relation avec les patientes. Être à leurs côtés, les accompagner et leur permettre d’avancer à leur rythme. Toutes les patientes n’ont pas le même besoin, mais l’accompagnement est ce que je préfère.
Qu’est-ce qui te donne le plus de satisfaction dans ton métier ?
Voir les patientes traverser leur parcours de soins de mieux en mieux et d’avoir ce retour où elles me disent : « C’est juste un appel pour vous, mais pour nous, c’est beaucoup. »
Quelles sont les difficultés liées à ton métier ?
Parfois, on a l’impression d’être seule avec la patiente et quand on a besoin de l’aide d’autres professionnels, c’est parfois compliqué d’obtenir leur assistance, car ils sont pris par leurs propres consultations.
Quelles sont les qualités requises pour exercer ton métier ?
L’empathie, les connaissances médicales et la bienveillance. Les patientes ont besoin de quelqu’un qui sache répondre à leurs questions et les guider avec bienveillance.
S’il fallait résumer ton métier en trois mots ?
Accompagnement, bienveillance, nécessaire.